Les présumés terroristes, dont d’eux d’origine rwandaise et polonaise, sont soupçonnés de « constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public par l’intimidation, la terreur et la violence », indiquait le ministère de l’Intérieur lors de leur interpellation.
Résidant à Laayoune (sud du pays) et Marrakech, ils avaient été arrêtés le 13 novembre dernier sur la base de renseignements fournis par la Direction générale de la surveillance du territoire. L’un des accusés, qui a déjà effectué plusieurs voyages en Egypte et au Yemen, s’est distingué, selon le ministère de l’Intérieur, par un discours extrémiste alors qu’un autre a « attiré l’attention par ses agissements suspects à travers le recueil de renseignements opérationnels sur les lieux publics ».