Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le Syndicat des ouvriers agricoles a dénoncé des abus commis par des membres de la Garde Civile envers des immigrés marocains dans la région d’Almeria.
Le syndicat espagnol, se basant sur le témoignage d’un grand nombre de Marocains résidant dans la région, a rendu public des dizaines de plaintes des victimes de ces abus, dénonçant une attitude xénophobe de la police envers les Marocains. Plusieurs ressortissants marocains, en majorité des travailleurs agricoles temporaires, assurent que les membres de la Garde Civile ont l’habitude de leur soutirer de l’argent lors des contrôles d’identité et de violer leurs domiciles dans les fermes où ils résident dans la localité de Nijar.
Trois victimes qui ont dénoncé ces abus sont actuellement poursuivies par un tribunal d’Almeria pour une présumée agression de deux Gardes Civils. Les mis en cause ont expliqué devant le juge que les deux agents ont arrêté un groupe de journaliers agricoles marocains pour contrôle d’identité dans la région de Nijar et ont saisi leurs portefeuilles avant de les jeter par terre en gardant l’argent qui s’y trouvait. Les trois Marocains actuellement jugés ont été arrêtés par les deux Gardes Civils pour avoir réclamé leur argent.
La localité d’El Ejido, dans la province d’Almeria, a enregistré en février 2000, les pires agressions racistes enregistrées en Europe et dont la cible a été la communauté marocaine vivant dans la région. Durant trois jours successifs, une véritable chasse à l’homme avait été menée à El Ejido contre les travailleurs marocains entraînant une soixantaine de blessés, la destruction de logements, d’une mosquée et de divers locaux de marocains, ainsi que des attaques contre les organisations civiles de défense des immigrés.
Le même scénario s’était répété, en août 2003, avec une nouvelle série d’agressions brutales menées contre des Marocains par des hommes circulant la nuit en voiture, armés de battes de base-ball ou de barres de fer.
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