
Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, a rappelé aux imams marocains les limites de leur rôle concernant la question palestinienne.
A Zurich, en Suisse, la justice s’est opposée, « par force », à une circoncision d’un enfant d’une dizaine d’années. Cette fin de non-recevoir a été motivée par la panique du jeune garçon à l’approche de la période de l’opération.
La mère de confession musulmane qui a pris cette décision a tenté de justifier son acte. Selon la maman, la circoncision était prévue en 2017 afin de respecter les préceptes religieux et, pour éviter que l’enfant ne puisse être l’objet de railleries auprès de ses autres camarades musulmans.
Prise au piège par la panique de son enfant à l’approche de sa circoncision, la Cour a interdit l’acte et a motivé sa décision en invoquant que « le bien-être de cet enfant était mis en danger par la décision de ses parents ». Le jugement a été « introduit par force » selon la réglementation helvétique.
A l’audience, un pédopsychiatre présent a corsé les choses en informant la Cour que, par le passé, le jeune garçon était victime de panique à la vue d’aiguilles face à des médecins et qu’il avait endommagé du matériel médical en réagissant brusquement lors d’une consultation.
Si la loi laisse libre les parents de décider de l’éducation religieuse de leurs enfants, elle exige que cela soit fait afin que le bien-être de ceux-ci ne soit pas mis en danger.
A l’issue de ce verdict, l’enfant vit désormais en foyer et une curatrice est chargée de son suivi. Toutefois, la circoncision a été fortement déconseillée afin de le préserver. La maman, en revanche, s’est vue amputée de son droit de garde.
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