Au Maroc, les femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint pourraient avoir à verser une pension alimentaire (Nafaqa) à ce dernier en cas de divorce, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.
A Fès, une fille à peine âgée de 17 ans s’est donnée la mort , vendredi dernier, car sa famille allait l’obliger à se marier et à arrêter sa scolarité.
Cela s’est passé à Fès, et plus précisément à Douar Riafa, dans le quartier de Bab El Ftouh. La jeune fille de 17 ans s’est, sans l’ombre d’un préavis, donnée la mort suite aux pressions insistantes de sa famille pour qu’elle quitte l’école et se marie.
La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort. La jeune fille, apparemment, a mis fin à ses jours par pendaison.
Le "nouveau" Code de la famille, voté en 2004, autorise exceptionnellement le mariage des mineurs si un juge d’un tribunal de la famille accepte une décision motivée. Mais dans la pratique, ce qui devait être une exception est devenu au fil du temps, une norme.
D’après les statistiques officielles, plus de 40.000 mariages de mineures ont été contractés rien qu’en 2013. Et ces unions sont parfois autorisées pour les mineurs de moins de 15 ans.
Plusieurs ONG dénoncent le fait de marier des filles très jeunes avec des hommes adultes, parfois même des hommes très avancés en âge.
Les histoires de suicide se multiplient au Maroc, pour des causes très diverses. Par exemple, mercredi dernier, une fille s’est suicidée en apprenant que son petit ami était marié. Et il y a de ça quelques semaines, un professeur s’est suicidé alors qu’il était en instance de divorce.
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