Très clairement, les Casablancais dénoncent un encombrement des routes qui n’est pas arrangé par le stationnement anarchique des voitures, rapporte SRNTnews, ajoutant que ce phénomène de société constitue un véritable calvaire pour les populations.
Dans leur viseur, les automobilistes qui prennent d’assaut les trottoirs et délaissent les parkings installés par Casa Baïa, société de développement local (SDL), indique la même source. Or, les recettes de cette structure sont destinées à réaliser des projets visant le développement économique et social de la ville.
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« Le coût de la prestation est trop cher. Mon salaire ne me permet pas de payer 6 dhs/h, soit près de 50 dirhams la journée », se plaint Oussama, un Casablancais qui apprécie l’initiative des parkings, mais qui dénonce les prix qu’il juge inaccessible à tout le monde. Un constat que partage Khadija, qui préfère confier les clefs de sa voiture au gardien de la ruelle près de son travail au lieu de payer une place dans le parking d’à côté.
Pour Ahd El Khaili, responsable de communication à Casa Baïa, cette situation récurrente de stationnement résulterait d’un problème de mentalité. « Il va falloir changer les habitudes ». Malheureusement, elles ont la peau dure et Casablanca comme beaucoup de villes marocaines, drainera son lot quotidien d’embouteillages, sources de beaucoup de stress.