Le Maroc menacé par la sécheresse
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La canicule est une mauvaise nouvelle pour les barrages de la région du Souss-Massa qui manquent cruellement d’eau. Pourtant la demande en eau potable et d’irrigation est de plus en plus croissante, selon le conseil régional.
Même les réserves hydriques s’assèchent et renseignent sur le caractère sérieux de la situation engendrée par une sécheresse intense. Une situation inédite qui inquiète bon nombre de Marocains. Le taux de remplissage des ouvrages hydrauliques est désormais de 16,24 %. Lundi dernier, le Conseil régional du Souss-Massa s’est penché sur la question en vue de trouver des solutions afin que la situation n’évolue pas dans la mauvaise direction.
Selon Les Inspirations Eco, c’est le barrage Abdelmoumen sur Oued Issen, à Taroudant, qui est « le plus mal loti, car, sur les 198,4 Mm3 (millions de mètres cubes) de capacité normale de ce barrage, la réserve retenue actuellement est de 11,7 Mm3 ». Il est suivi de celui de Youssef Ben Tachfine, qui « irrigue la plaine de Chtouka et qui dispose d’une capacité de 298,9 Mm3, mais qui aujourd’hui est rempli à hauteur de 38,5 Mm3 ». C’est le même tableau au niveau du barrage Moulay Abdellah situé à Tamri, dans le nord d’Agadir.
Toutefois, le barrage d’Aoulouz, est à un taux de remplissage de 33,8% contre 56,2% en 2019. Mais "la pression de la demande en irrigation pour le périmètre agricole de Sebt El Guerdane, à Taroudant, n’arrange pas la situation", indique Les Inspirations Eco. Les autorités tentent de trouver des solutions pour parer au plus pressé, mais le retour de la pluie semble être la meilleure option.
En attendant, « il est prévu d’injecter le volume restant du barrage Mokhtar Soussi vers le barrage Aoulouz, en plus des mesures de prélèvements d’Alimentation en Eau Potable du Grand Agadir à partir des eaux souterraines via des forages d’exploitations », précise la même source.
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