Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le Sniper de Targuist aurait été interrogé par la police pour avoir filmé fin juillet avec une caméra cachée des gendarmes en flagrant délit de corruption et pour avoir diffusé sur internet les vidéos.
Le jeune homme et d’autres personnes auraient été interrogés la semaine dernière par la police judiciaire avant d’être remis en liberté. Ils auraient été invités à faire leur déclaration devant la justice en tant que témoins contre les corrupteurs gendarmes.
Le jeune homme, surnommé par la presse marocaine le "Sniper" ou le "Chasseur", avait filmé des gendarmes en train de recevoir de l’argent d’automobilistes et de camionneurs dans la ville de Targuist. Il avait ensuite mis en ligne ses vidéos sur Youtube. L’identité du Sniper n’a pas été révélée.
L’hebdomadaire TelQuel avait révélé dans l’édition du week-end dernier que plusieurs jeunes hommes, dont le Sniper, ont été interrogés par la police d’Al Hoceima, ville proche de Targuist, dans le cadre de cette affaire. Les vidéos pirates du Sniper ont conduit à des condamnations à des peines de prison à neuf gendarmes et des mutations pour d’autres.
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