Maroc : une école d’Oudja au cœur d’un scandale sexuel
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Khadija Safi
Après le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat, c’est au tour de la présidente de l’Université Hassan I d’être démise de ses fonctions, après l’éclatement de l’affaire dite « Sexe contre bonnes notes ».
Khadija Safi fait les frais des scandales survenus à la Faculté des sciences juridiques et politiques à Settat. Selon des sources informées, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation a révoqué la présidente de l’Université Hassan I de Settat, Khadija Safi, et elle a été déjà informée de la décision par un appel téléphonique, fait savoir le site AlOmk Almghribi.
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Plusieurs condamnations ont été prononcées par le tribunal de première instance de Settat dans le dossier dit de « sexe contre bonnes notes » à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Settat. Deux des professeurs inculpés dans ce dossier ont écopé d’une peine de deux ans et demi de prison. L’acquittement a été prononcé pour l’un d’eux. Sans oublier la non-poursuite d’un autre pour cause de prescription.
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Le chef du département du droit public a été condamné par le même tribunal à un an et demi de prison et à une amende de 7 000 DH. Quant au professeur d’histoire de la pensée politique, il a écopé d’un an de prison et d’une amende de 5 000 DH. Une indemnisation de 60 000 DH devra être payée aux deux revendicatrices de la partie civile.
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Quid du sort des deux professeurs qui étaient en état de liberté ? « Le tribunal de Settat a décidé de ne pas poursuivre le coordonnateur du master des Finances Publiques concernant le délit de violence psychologique sur une femme par une personne ayant autorité sur elle sur la base du chapitre 4 du Code pénal, et sa non-poursuite concernant le reste des délits pour cause de dépassement du délai de prescription », fait-on savoir. La chambre criminelle de la cour d’appel de Settat a condamné lundi 21 mars 2022 le chef du département d’économie à deux ans de prison ferme, confirmant ainsi la décision de la chambre criminelle de première instance.
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