La présidente de l’Université Hassan 1er de Settat
La présidente de l’université Hassan 1ᵉʳ pourrait être, elle aussi, sanctionnée dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » à Settat. Les cinq professeurs mis en examen dans le cadre de cette affaire devront comparaître lundi prochain.
Des soucis en perspective pour la présidente de l’université Hassan 1ᵉʳ. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui pourrait lui infliger une lourde sanction si la justice mettait en cause sa responsabilité morale dans le scandale de la sextorsion qui ébranle la faculté des sciences juridiques de Settat. D’ailleurs, la direction centrale du ministère de tutelle lui reproche de n’avoir pas pris les mesures nécessaires avant l’éclatement du scandale, rapporte Al Akhbar.
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Cette affaire avait éclaté en septembre dernier. Des captures d’écran ont révélé qu’un enseignant de la faculté précitée avait demandé des faveurs sexuelles à une étudiante en contrepartie de bonne notes. De quoi pousser le ministère de tutelle à instruire l’inspection générale à l’effet de mener une enquête interne à l’issue de laquelle le professeur d’université accusé de harcèlement sexuel envers ses étudiantes a été suspendu.
En parallèle, une enquête a été ouverte par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Cette enquête s’est avérée fructueuse : cinq professeurs impliqués dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » sont poursuivis pour chantage sexuel et traite d’êtres humains. À la demande de leurs avocats, leur procès initialement prévu le 1ᵉʳ décembre dernier a été reporté au 8 décembre.