Un parlementaire du parti de l’Istiqlal vient d’appeler Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, à agir pour combattre les attaques racistes répétées ciblant les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Une vidéo mettant en scène un prêtre de l’église catholique abusant sexuellement de sa servante Marocaine défraie la chronique en Espagne. Pressions, insultes et intimidations, ont été le lot quotidien de cette Marocaine pendant plus de 4 ans, avant qu’elle ne dénonce tout à la police.
Le scandale religieux secouant l’Espagne a éclaté suite à la diffusion, par la chaîne "La sexta TV", de certains passages de cette vidéo montrant clairement le prêtre entrain d’abuser sexuellement de sa servante.
Ce ne serait pas la première fois que cette immigrée Marocaine subit les caprices sexuels de son employeur, puisque cela aurait duré quatre ans, selon les déclarations de la victime, affirmant que le prêtre a abusé d’elle même dans l’enceinte de l’église. "J’ai été dominée, humiliée, insultée et salie" a déclaré la Marocaine, accusant son employeur de torture et de harcèlement moral.
La police espagnole a interpellé le prêtre et a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce scandale frappant de plein fouet l’Espagne des Rois catholiques, ce pays où la foi chrétienne est parmi les plus fortes au monde. Le débat sur le célibat des prêtres, lancé dernièrement par le Pape François, pourrait bien refaire surface. On se rappelle que le Souverain pontife avait déclaré que le célibat des prêtres "n’était pas un dogme" dans la religion catholique.
Après les dizaines de scandales sexuels impliquant le clergé catholique dans différents pays du monde, notamment les crimes à caractère pédophile, le mariage des prêtres pourrait, en effet, constituer la solution la plus logique.
Interrogée sur son silence durant les quatre années passées chez le prêtre, l’immigrée Marocaine a évoqué sa crainte de se retrouver sans emploi en ces temps de crise en Espagne. La communauté marocaine est sévèrement affectée par le chômage depuis l’éclatement de le crise dans ce pays européen. En 2012, 282.600 Marocains, dont 99.400 femmes, représentant 50% des travailleurs vivant en Espagne, étaient au chômage.
Vulnérables, car sans ressources et sans emplois, ces Marocains sont de plus en plus exposés à des actes racistes et à des comportements discriminatoires. Quant aux femmes, elles sont souvent sujettes au harcèlement sexuel et peuvent même tomber dans les filets des trafiquants d’êtres humains.
Extrait du reportage
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