L’offre immobilière partout au Maroc serait abondante et les prix abordables, selon les professionnels et les notaires. La réalité est pourtant toute autre.
Alors que le Pape a, à plusieurs reprises, appelé à prendre grand soin des pauvres, 120 SDF, dont un grand nombre de marocains, ont voulu le prendre au mot. Ayant cherché refuge à l’église préférée du pape François, qui se trouve à Rome, ces derniers n’ont reçu aucune aide. Ils sont même non grata.
Bon nombre de ses SDF en Italie sont Marocains. Mais certains viennent aussi d’Algérie, du Bangladesh, d’Ukraine, de Roumanie et d’Amérique du Sud. Il y a même quelques italiens. Ces SDF n’ont pas toujours vécu ainsi. Au contraire, ils vivaient normalement mais ont perdu leur emploi et sont devenus incapable de payer leur loyer, selon le site Independent.ie.
Ces derniers vivent actuellement dans la magnifique basilique Santa Maria Maggiore. Ou plutôt en « marge » de la basilique. Ce bâtiment, qui remonte au Vème siècle, est cher au pape car c’est le lieu où il a prié avant d’être élu le lendemain.
Cela fait 9 jours que ce groupe, qui compte des femmes et même des enfants en très bas âge, vivent dans ce lieu. Avant, ils vivaient dans un bâtiment abandonné à Torre Spaccata, mais ils ont été expulsés par les autorités. C’est là qu’ils se sont souvenus des promesses du pape de « prendre grand soin des pauvres et de nourrir pour eux de la compassion » et, optimistes, sont allés chercher refuge à la basilique.
Faisant remarquer aux cardinaux, aux évêques et aux prêtres le commandement du pape François à l’égard des populations marginalisés et misérables, le groupe de SDF n’a rien eu. Certains membres du groupe ont affirmé n’avoir absolument rien reçu : ni nourriture, ni eau, ni aide des gardiens. La charité chrétienne était grande absente de l’un des plus importants lieux détenus par le « Saint-Siège ». Alors même que la basilique se trouve quasiment à proximité de l’appartement du pape et de la basilique Saint-Pierre.
Les membres du groupe sont très déçus, que ce soit parce qu’on ne les a pas aidés, ou encore car le pape n’a même pas parlé en leur faveur avec les autorités pour qu’on leur trouve une solution.
Selon Independent.ie : « Leurs quelques biens sont entassés dans des sacs et des fourre-tout bon marché, tandis que des couvertures et des sacs de couchage sont soigneusement planqués derrière un confessionnal en bois antique. Ils sont laissés à eux-mêmes et prennent leur repas dans un parking se trouvant à un côté de la basilique. L’église a deux toilettes publiques que les 120 personnes sans-abri doivent partager ».
On peut clairement qualifier ce groupe de SDF de « gens indésirables » à la basilique. Père Angelo, le gardien de la basilique, qui est quand même l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, a affirmé à un média italien : « Nous commençons à sentir la pression de leur présence. Il s’agit d’un lieu de culte qui se transforme maintenant en un dortoir chaque nuit ».
En résumé : Après l’hôpital, c’est l’église qui se moque de la charité. Malgré la parole donnée...
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