Quel est le risque d’un tsunami au Maroc ?
Bien qu’il soit relativement faible au Maroc, le risque de tsunami est bien présent. Le royaume se prépare et dispose d’une stratégie nationale de réduction des risques naturels.
Après les dernières vagues qui ont ravagé la corniche de Salé, le gouvernement a décidé d’ériger une barrière rocheuse le long de la bande côtière, pour renforcer et protéger le littoral de Sidi Moussa.
Ce projet fait déjà l’objet d’une étude technique, fait savoir le ministère de l’Équipement et de l’Eau, précisant que le coût de cette étude s’élève à 15,5 millions de dirhams, et elle devrait être achevée avant la fin de cette année.
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D’un coût total d’un milliard de dirhams, le financement du projet reste subordonné à l’affectation des fonds financiers nécessaires et à l’identification des parties concernées pour la signature des partenariats.
Pour rappel, les plages de Salé, Rabat et Casablanca ont connu des « mini-tsunami » en octobre 2020, qui ont causé des pertes matérielles à un certain nombre de cafés et d’espaces de divertissement, notamment la piscine privée de Tahiti Beach à Casablanca, qui a été presque totalement rasée.
Aller plus loin
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De très nombreux habitants de la ville de Salé se sont rendus ce dimanche en bord de mer pour observer les dégâts du « mini tsunami ».
Le Maroc participe aux côtés d’une quinzaine de pays de l’Atlantique du nord-est, de la Méditerranée à un exercice international pour tester le système d’alerte aux tsunamis.
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