
L’Espagne expulse un djihadiste marocain, prétendu homosexuel
L’Audience nationale a rejeté le recours d’un djihadiste marocain qui demandait d’annuler son expulsion ordonnée par le secrétaire d’État à la Sécurité parce qu’il constitue une...
Mohamed Badaoui
Le salafiste marocain Mohamed Said Badaoui, détenu depuis un mois au Centre d’internement des étrangers (CIE) de Barcelone, a été expulsé samedi au Maroc par les autorités espagnoles.
La police nationale espagnole accuse Mohamed Badaoui d’endoctrinement djihadiste, sur les groupes « vulnérables et manipulables », notamment les mineurs non accompagnés d’origine marocaine et donc, d’être une menace pour la sécurité nationale. Plus d’un mois après son arrestation et son placement en détention au CIE de Barcelone le 19 octobre, il a été finalement expulsé samedi, indiquent des sources consultées par Europa Press.
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Plusieurs partis comme Podemos, ERC, Junts et le CUP ont dénoncé son arrestation, estimant que Mohamed Badaoui est victime d’une « répression politique », et demandé à la Generalitat de Catalunya d’« activer tous les moyens administratifs, juridiques et diplomatiques pour garantir ses droits ». Mais la chambre administrative de l’Audience nationale a refusé de suspendre l’expulsion du Marocain que la police présente comme « l’une des principales références du salafisme en Espagne » et le responsable de la « montée du radicalisme dans la région de Tarragone en raison de son discours ».
À lire : L’Espagne arrête le salafiste marocain Mohamed Saïd Badaoui
Par ailleurs, Amarouch Azbir, également arrêté pour les mêmes raisons et au cours de la même période que Mohamed Badaoui, a été aussi expulsé du territoire espagnol. Comme Mohamed, il est considéré comme « une menace pour la sécurité nationale ».
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