Maroc : la réforme du code pénal divise la classe politique
La classe politique est divisée sur la réforme du code pénal, ce qui se manifeste par l’opposition entre ministres, d’une part, et entre les partis politiques, d’autre part, sur...
Le Chef du Gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, est formel. Faisant référence à la position de sa formation politique, le Parti de la Jeunesse et du développement (PJD), il rejette toute modification des articles du Code pénal marocain, en particulier, ceux relatifs aux rapports consentis et à l’avortement.
Selon le quotidien Assabah, le Chef du Gouvernement est accusé d’exploiter la campagne à des fins électorales, surtout que plusieurs militants et des hommes politiques appellent actuellement au changement des articles touchant aux libertés individuelles.
Saâdeddine El Othmani a précisé que le sujet a déjà été tranché par le Roi Mohammed VI, et que l’avortement a été autorisé dans un cadre légal conforme aux valeurs nationales.
Il a déclaré, "Nous sommes musulmans, et préserver les valeurs religieuses avec des moyens civils fait partie de notre lutte quotidienne", rappelant que l’avortement sera autorisé dans les cas de malformations foetales, de danger pour la santé maternelle et de viol, sous toutes ses formes.
Le quotidien ajoute que la session parlementaire prévue pour la rentrée politique du 11 octobre sera l’occasion de grands débats. La réforme de ces articles pourrait revenir sur la table de la Commission juridique et législative.
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