Trouvant les informations « déformées », Royal Air Maroc explique que contrairement à ce qui a été indiqué sur la vétusté de l’appareil, le Boeing 737-800 nouvelle génération appartenant à la compagnie marocaine, était en très bon état car il a été acquis en 2009 à l’état neuf.
Alors que cet appareil survolait le sud de la France, précisément Biarritz, le commandant « a été averti d’une dépressurisation » qui s’est produite « au niveau d’une valve présentant une fuite ». Cette situation a poussé le pilote à effectuer une « descente d’urgence de l’appareil » (de 38.000 à 10.000 pieds !), pour permettre aux passagers de respirer normalement.
La RAM indique que le commandant a bien informé les passagers « de la dépressurisation pour qu’ils prennent les dispositions nécessaires conformément aux consignes de sécurité données au départ », ces mêmes consignes qui n’ont apparemment pas été données selon plusieurs témoignages reçus par Bladi.net.
Concernant l’odeur de brûlé, la compagnie ajoute que cela est tout à fait normal car elle venait de la réaction chimique due au déclenchement des générateurs à oxygène.
Enfin, la RAM s’étonne que les premières réactions suite à cet incident ne soient apparues que plusieurs jours après le vol et renouvelle sa confiance à son personnel navigant qui a « géré la situation de manière professionnelle ».