Le roi Mohammed VI a gracié quelque 1518 personnes à l’occasion de l’Aïd al fitr fêté ce samedi 22 avril au Maroc, dont certaines ont été condamnées dans des affaires de terrorisme. Voici le détail de ces grâces :
Le Roi Mohammed VI, qui a fêté ses 48 ans dimanche à Marrakech, donne l’image d’un Souverain "en phase avec son peuple". Si le Maroc ne joue plus le rôle international qu’il avait du temps de feu Hassan II, le pays lui s’ouvre sur le monde et est devenu un partenaire privilégié de l’Union Européenne.
Le Souverain qui est sur tous les fronts pour moderniser et démocratiser son pays, a donné des signaux forts dès son accession au pouvoir. Le limogeage de l’ancien puissant ministre de l’intérieur Driss Basri, l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty, la mise en place de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), ou encore la réforme du code de la famille (Moudawana), pour arriver à la nouvelle constitution, Mohammed VI esquisse un nouveau projet de société et une révolution d’en haut et toute en douceur.
Pour réduire les disparités entre les classes sociales, Mohammed VI a entrepris depuis son intronisation d’instaurer un modèle économique compétitif et d’initier un plan de relance de l’éducation en faillite à son arrivée.
Le Maroc qui a résisté jusque là au printemps arabe, a changé de visage. Le pays est en passe de devenir un modèle de développement dans la région du Maghreb et en Afrique.
Les grands projets d’infrastructures, les routes, les autoroutes qui relient les principales villes du Royaume, ou encore les ports, les aéroports et les vocations industrielle et touristique du Royaume qui se confirment, en plus du projet de régionalisation avancée, sont autant de chantiers qui devraient décloisonner l’ensemble du pays et le placer au rang des nations prospères.
A 48 ans et après douze ans de règne, le Souverain qui a su imprimer son propre modèle de gouvernance, n’hésite pas à faire des entorses au protocole pour associer son peuple à ses propres joies. C’est ce qu’il fit en 2002, lors de son mariage avec Lalla Salma, une jeune informaticienne alors âgée de 24 ans, fille d’un instituteur originaire de Fès, mais aussi à la naissance de ses enfants le Prince héritier Moulay Hassan le 8 mai 2003 et Lalla Khadija, le 28 février 2007.
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