La Gendarmerie Royale a reçu dernièrement des nouvelles caméras-piétons. Ces dispositifs doivent protéger les gendarmes lors de leur intervention mais aussi servir de preuve en cas de contestation de l’infraction.
Il n’y a pas que les petites gens qui sont confrontées à la corruption au Maroc. Le célèbre chanteur du groupe Led Zeppelin, Robert Plant, en a fait les frais en mai dernier avec les gendarmes marocains. Il en raconte les détails à un journal anglais.
Le 14 mai dernier, alors qu’il se trouvait au Maroc, le chanteur est arrêté par la gendarmerie marocaine sur une autoroute. Objet de l’infraction : un excès de vitesse qui est passible au Maroc d’une amende de 500 dirhams en plus d’un retrait de points sur le permis. L’homme est invité par les gendarmes à rester dans sa voiture et attendre.
Après plusieurs minutes d’attente, l’un des gendarmes qui se trouvait à l’intérieur de la fourgonnette l’appelle. S’ensuit une discussion que la chanteur qualifie de « dialogues qui se répètent quotidiennement dans les souks quand il faut acheter des babouches ou autres produits » sauf que là c’est entre des hommes censés faire respecter la loi et un citoyen presque lambda.
Dialogue entre le chanteur et les gendarmes, tel rapporté par Robert Plant :
- Gendarme : combien tu veux nous donner ?
• Robert Plant : Combien pensez-vous que vous devriez prendre de ce que j’ai déjà donné ?
Le gendarme tend ensuite les 500 dirhams au chanteur et lui demande :
• Prend ce que tu veux !
• Robert Plant : Non, donnez-moi ce qui devrait me revenir."
Les deux gendarmes se sont ensuite regardés avant de prendre 200 dirhams et rendre les 300 autres au chanteur. Malgré ce contretemps, la chanteur qui adore le Maroc, a trouvé que cela "était fantastique" surtout "le moment où tu joues avec les gens et les gens jouent avec toi".
Ces articles devraient vous intéresser :