« Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder, a rassuré Emmanuel Macron lors d’une réception à laquelle ont participé 18 jeunes issus de familles ayant vécu intimement la guerre d’Algérie à l’Élysée. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement ».
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Selon le président français, cette décision constitue un moyen de pression de la France. « Si vous (les dirigeants algériens) ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie », a-t-il affirmé. En clair, cette décision vise à sanctionner directement les hauts responsables du pouvoir algérien et leurs familles qui vivent sur la « rente mémorielle ».
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Mercredi, la France a décidé de réduire à 50 % l’octroi des visas pour les Marocains et les Algériens et de 30 % pour les Tunisiens au motif que ces trois pays refusent de délivrer des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants expulsés de France.