« Cette politique des visas fait beaucoup de mal puisqu’elle touche la partie marocaine la plus francophile et la plus proche de notre pays », a regretté dimanche Salah Bourdi, le président du Cercle d’amitié franco-marocain (CED) lors d’une visite de parlementaires qu’il a organisée à Rabat. Il assurera que des Marocains et Marocaines parlent d’humiliation. Le sénateur de l’Essonne (Île-de-France) Eugène Delacroix, membre de la délégation de parlementaires a, lui, appelé à trouver « des voies de sortie » de la crise des visas « qui soient acceptables par tous ».
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La France avait décidé fin septembre 2021 de réduire de 50 % l’octroi des visas pour les Marocains et les Algériens et de 30 % pour les Tunisiens, au motif que ces trois pays refusent de délivrer des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants expulsés de France. Réagissant à cette décision, le Maroc avait dénoncé une mesure « injustifiée ». Selon Michel Dagbert, sénateur du Pas-de-le territoire français (OQTF).