Saluée par toutes les institutions financières internationales, la résilience de l’économie marocaine a eu des effets positifs sur toutes les régions, fait savoir Aujourd’hui Le Maroc, qui note néanmoins des disparités régionales en matière de développement socio-économique.
Se référant au rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de Finances 2022, le journal indique que « les perspectives de croissance des régions restent en effet tributaires du degré de diversification du tissu productif local, de son insertion dans les chaînes de valeur mondiales ou encore du niveau de dépendance de chaque région des secteurs qui tardent à se relever des effets de la crise, notamment le tourisme et le transport ».
À cet effet, le rapport note dans le classement des régions qui se sont mieux portées après la crise en 2021, que la région de Drâa-Tafilalet arrive en tête des territoires, portée essentiellement par le secteur de l’immobilier, la location ainsi que les services rendus aux entreprises à concurrence de 2,7 %, soit 742 millions de dirhams d’un total de 1,74 milliard de dirhams.
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Ensuite, se positionne la région de Rabat-Salé-Kénitra tirée à hauteur de 1,9 % par le secteur immobilier, la location et services rendus aux entreprises ainsi que de 1,7 % par l’administration publique et sécurité sociale.
Le reste du classement est occupé respectivement par les régions de Guelmim-Oued Noun tirée principalement par les secteurs de l’administration publique et sécurité sociale (3,5 %) et de l’éducation, santé et action sociale (1,4 %) », Casablanca-Settat, portée par les secteurs des industries alimentaires et tabac à concurrence de 2,4 %, au secteur de l’administration publique et sécurité sociale (1 %) et à l’immobilier, location et services rendus aux entreprises (0,08 %), et enfin l’Oriental qui espère une récupération qui dépasserait la valeur ajoutée observée en 2019 (2,1 %). L’administration publique et sécurité sociale ressort parmi les premiers secteurs contributeurs à cette dynamique (1,3 %), suivie de l’éducation, la santé et l’action sociale (1,1 %) », poursuit la DEPF.
Par ailleurs, le rapport précise que la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima continuerait de subir les effets négatifs de la crise sanitaire, et afficherait ainsi une récupération partielle du niveau post-crise. Notons que la région enregistrerait une perte de 2,3 % de sa valeur ajoutée par rapport à 2019, un repli tiré par le secteur des industries mécaniques, métallurgiques et électriques (−2 %), les hôtels et restaurants (−1,8 %), le commerce (−1,1 %) et le transport (−0,8 %).