Au Maroc, le ministère des Transports et de la Logistique a décidé d’aligner les droits des passagers marocains sur les standards européens, en garantissant une indemnisation adéquate en cas de perturbations de vols.
Si les étrangers et les visiteurs professionnels peuvent désormais débarquer des vols spéciaux à condition de bénéficier d’une invitation des entreprises et d’une réservation des hôtels, les professionnels du tourisme marocain attendent d’être éclairés.
La décision d’intégrer les visiteurs professionnels a été prise par le ministère des Affaires étrangères à la demande de la CGEM. Ces visiteurs doivent respecter les mesures sanitaires édictées par les autorités, notamment l’obligation d’effectuer préalablement les tests requis de dépistage du Covid-19. Une décision confirmée dimanche dernier par un courrier interne des affaires consulaires et sociales adressé à la direction du transport aérien.
Aucun texte officiel ne parle de réouverture de frontières, mais plutôt d’une facilitation d’accès au territoire national au profit des étrangers et des visiteurs professionnels, lit-on sur l’Economiste.
Ce manque de détail perturbe les professionnels du tourisme qui, toutefois, se réjouissent d’une potentielle réouverture. La compagnie aérienne Royal Air Maroc s’est empressée d’augmenter ses capacités. Il faut dire que le tourisme au creux de la vague depuis mars dernier s’accroche à tout espoir de reprise pour ne pas perdre l’année 2021.
Pour Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière, le ministère des Affaires étrangères doit donner des dates et des détails sur l’ensemble du process, y compris l’obligation des tests de dépistage.
« Tout comme la fermeture des frontières aux touristes a été décidée et communiquée par le gouvernement, l’ouverture doit bénéficier de la même procédure », indique un voyagiste de Marrakech.
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