Le remboursement des vols annulés en raison du covid-19, promis par Emirates, EasyJet et Japan Airlines, trois des 57 compagnies aériennes mises en demeure par UFC-Que Choisir, peine à être une réalité.
"Les clients dont le vol a été annulé, peuvent obtenir gratuitement en ligne, un transfert vers un autre vol, ou recevoir un bon d’échange pour la valeur de leur réservation, ou demander un remboursement en remplissant le formulaire de demande disponible sur notre site", indiquait EasyJet. Emirates a également manifesté cette volonté en ajoutant à son formulaire en ligne la possibilité de demander un remboursement en cash.
Le hic, c’est que "chez ces compagnies, le formulaire de remboursement reste très bien caché", fait remarquer UFC-Que Choisir. La situation a empiré, car des compagnies étrangères, comme Aeroflot, qui remboursaient en cash, marchent aussi dans le sillage des compagnies françaises. Elles proposent désormais à leurs clients impactés uniquement, un bon à faire valoir, fait savoir Air Journal.
Fort de ces constats, UFC-Que Choisir affirme que "le remboursement est toujours au point mort". "Les compagnies aériennes profitent de l’inaction des autorités, notamment de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), aux abonnés absents depuis le début de la crise, pour imposer des avoirs aux passagers", dénonce l’association de défense des consommateurs.