Réaction de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq après les graves accusations

6 mai 2023 - 16h36 - France - Ecrit par : S.A

L’association gérant la mosquée de Villeneuve-d’Ascq (Hauts-de-France) a réagi aux accusations d’abus de confiance, de fraude, de tentative d’escroquerie portées contre des responsables du centre islamique. Ceux-ci ont été placés sous contrôle judiciaire.

Dans un communiqué signé de son secrétaire général Mohammed El Mokhtari, la CIV, l’association gérant la mosquée se dit « profondément préoccupé(e) par une telle mesure ». Elle dit prendre cette situation « très sérieusement », car cela « peut affecter la réputation de notre association et mettre à mal toutes ces années de travail et d’investissement ». « Nous collaborerons pleinement avec les autorités judiciaires. Nous sommes persuadés que toute la vérité sera faite, les soupçons levés et la bonne foi confirmée », ajoute l’association.

À lire :Des ennuis judiciaires pour les responsables de la mosquée Villeneuve-d’Ascq

« Convaincu(e) que la présomption d’innocence, principe garanti par la Constitution, doit être respectée pour tous », et « déterminé(e) à poursuivre nos missions avec intégrité et transparence », la CIV assure n’avoir « jamais toléré aucun comportement contraire à ces valeurs ». Elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour se défendre « contre toutes fausses informations ou propos diffamatoires ».

À lire :Montpellier : victime d’un apartheid bancaire, une mosquée porte plainte pour discrimination

Soupçonnés d’abus de confiance, de tentative d’escroquerie et de mauvaise gestion des comptes, quatre responsables de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq et un cinquième homme ont été placés sous contrôle judiciaire depuis le 2 mai, à l’issue de leur garde à vue. Leurs ennuis judiciaires ont commencé après un signalement de la préfecture du Nord auprès du procureur de la République de Lille en mars 2022. Les cinq mis en cause auraient mis en place un réseau de financement illégal, afin de percevoir sans avoir à se justifier des fonds provenant de l’étranger et les dons en liquide récoltés auprès des fidèles de la mosquée, fait savoir Le Figaro.

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