Maroc : les radars vont être gérés par le privé
La gestion des radars et leur exploitation vont être confiées au privé ou géré conjointement avec le privé. C’est l’objectif d’une étude lancée par le ministère du Transport et...
Incapable de faire face à l’afflux quotidien de procès verbaux, le ministère des Transports marocain va faire appel à une entreprise privée pour gérer tout le processus de contraventions routières liées aux radars.
Lors de la présentation du budget 2014 de son ministère, Aziz Rebbah a annoncé le transfert vers le privé de la gestion de plus de 970 radars de vitesse ainsi que l’installation de 120 autres radars qui seront placés sur des feux tricolores. Le but pour le ministère : accélérer le processus de verbalisation et désengorger ses services, incapables de tenir la cadence.
Mais comme le rappelle le quotidien Akhbar Al Yaoum, des questions juridiques vont certainement se poser. L’entreprise privée n’est pas une autorité publique et la justice ne lui reconnaît pas le droit de contrôle des contrevenants. De même qu’en est-il des rapports de cette entreprise avec les services de police et de gendarmerie ?
Le même constat s’est posé il y a quelques années à Rabat, dans le cas de la gestion des procès verbaux concernant le stationnement dans la ville et surtout la pose des "sabots". Le tribunal administratif avait annulé un procès verbal car celui-ci avait été dressé par une entreprise privée, en l’occurrence "Rabat Parking". Depuis l’entreprise a été rachetée par la ville et l’infraction et la pose des sabots sont effectuées uniquement en présence de policiers.
Aller plus loin
La gestion des radars et leur exploitation vont être confiées au privé ou géré conjointement avec le privé. C’est l’objectif d’une étude lancée par le ministère du Transport et...
Environ 500 nouveaux radars seront installés prochainement sur les routes marocaines, dont des radars dits "intelligents".
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