Le secteur de la location de voitures au Maroc est en crise. Les professionnels du secteur se plaignent de l’introduction d’un nouveau cahier de charges et de l’offre largement supérieure à la demande. La reprise n’est pas près de s’amorcer.
La ville de Rabat vient de se doter de 50 nouveaux bus pour une enveloppe budgétaire de 59 millions de dirhams. Les véhicules livrés mardi devraient permettre à la compagnie chargée de la gestion déléguée du transport urbain de la capitale d’atténuer la grave crise vécue par le secteur depuis plusieurs années.
Bien avant le dépôt de bilan de la société Stareo, filiale du groupe français Veolia en avril dernier, le problème du transport urbain dans les trois agglomérations de Rabat-Salé et Témara, interpellait déjà les autorités locales qui déploient de grands moyens pour tenter de mettre à niveau un secteur anarchique.
La gestion déléguée du secteur a été confiée à un nouveau groupement urbain baptisé "Al Assima", une société de développement local créée par le Conseil de la ville de Rabat, et financé dans un premier temps à hauteur de 16 millions de dirhams par les communes urbaines de Rabat, Salé et Skhirat-Temara.
A fin 2012, Al Assima se dotera de 150 nouveaux bus, pour atteindre une flotte finale de 500 bus. Une ligne reliant chaque heure l’aéroport de Rabat-Salé et un nouveau système de vente de tickets sont également prévus par le nouveau gestionnaire délégué.
Le secteur qui souffre d’un important déficit budgétaire est également soutenu par l’Etat qui vient d’injecter 45 millions de dirhams dans le développement du transport urbain à Rabat.
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