L’Union marocaine du travail (UMT) s’insurge contre la décision d’Itissalat Al-Maghrib (IAM-Maroc Telecom) de réduire la marge bénéficiaire des commerçants sur les cartes de recharge.
Le Qatar aurait proposé à l’ancien président français Nicolas Sarkozy la direction d’un fonds d’investissement doté de 500 millions d’euros, dédié à la réalisation de projets au Maroc, en Espagne et au Brésil, révèle Financial Times.
Au Maroc et en France, l’on tend à croire que les Qataris veulent profiter de la proximité de Sarkozy avec le Roi Mohammed VI et le président du conseil de surveillance de Vivendi Jean-René Fourtou, pour s’adjuger les parts de Vivendi dans Maroc Telecom.
Sarkozy, qui rêve d’un autre mandat à l’Elysée, hésite à répondre à la proposition, convaincu que les Français ne lui pardonneraient pas qu’il devienne un salarié du Qatar. Mais en affirmant à l’hebdomadaire Valeurs actuelles que son retour sur la scène politique française passait "aussi par une crédibilité économique, car les Français ont soif de cela. Et il faut s’attendre à me voir prendre des initiatives économiques fortes", Sarkozy entretient le mystère et alimente les rumeurs.
En France le Qatar est accusé de former des lobbies dans les banlieues pauvres, à majorité musulmane, en investissant par le biais d’un fonds dans la lutte contre les inégalités dans les zones déshéritées. Marine Le Pen, présidente du FN, a d’ailleurs qualifié ce fonds "de cheval de Troie de l’islamisme" menaçant "l’indépendance nationale".
L’opérateur qatari Qtel veut s’offrir Maroc Telecom pour compléter son tableau de chasse au Maghreb, où il est déjà actionnaire majoritaire des opérateurs tunisien et algérien Tunisiana et Nedjma.
Mais les Qataris ne seraient pas les seuls à courtiser Nicolas Sarkozy. Les Emirats Arabes Unis ont également approché l’ancien président français, pour qu’il intervienne en faveur de l’opérateur émirati Etisalat pour la reprise des 53% détenus par Vivendi dans Maroc Telecom. Au Maroc l’on va même jusqu’à imputer les fréquents voyages de Sarkozy aux Emirats Arabes Unis, à de potentiels contacts avec des fonds d’investissement locaux, auxquels l’ancien locataire de l’Elysée ne serait pas insensible.
En février dernier, "Le Canard Enchainé" laissait entendre que le président français François Hollande avait demandé à Vivendi de reporter la vente de Maroc Telecom, afin que la France puisse garder le contrôle sur les filiales de Vivendi au Mali et dans d’autres pays africains, jusqu’à la fin de l’action militaire menée au Mali.
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