Interpellé vendredi, il est impliqué dans « une affaire d’attentat à la pudeur sur des personnes sous son autorité avec contrainte, de trafic d’influence et de harcèlement sexuel », indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Il faisait « l’objet d’un mandat de recherche suite à sa présumée implication dans une affaire de chantage sexuel sur des étudiantes de la faculté, en échange d’une bonne note », est-il précisé.
Selon la police, l’enquête a permis la découverte de plusieurs SMS de nature sexuelle échangés avec trois étudiantes et le professeur, ainsi qu’à « travers les nouvelles technologies de communication ».
Placé en garde à vue, le suspect sera présenté à la justice dès la fin de l’enquête, conclut la DGSN.
Cette affaire a éclaté la semaine dernière quand une ex étudiante avait accusé un professeur de l’Université Abdelmalek Essaadi à Tétouan d’avoir proposé des bonnes notes contre des relations intimes. Elle avait publié des captures d’écran de ses échanges avec le professeur et accusait ce dernier d’avoir fait chanter plusieurs autres étudiantes.