Valentin Amrouche, la victime
Les faits remontent à 2017. Valentin Amrouche avait quitté la maison de ses grands-parents le 18 juillet pour répondre à un rendez-vous à 9h au centre de formation de l’AFPA de Montceau-les-Mines, rappelle franceinfo. Le jeune homme de 26 ans y était attendu pour un entretien qui lui permettra de finaliser une formation de plombier-zingueur prévue à la rentrée de septembre. Le rendez-vous une fois honoré, Valentin était prendre un café chez un ami. Celui-ci est la dernière personne à l’avoir vu en vie. Il ne rentrera pas et ne donnera plus signe de vie.
Ses grands-parents qui ne croyaient à la disparition de leur petit-fils finiront par douter. La gendarmerie ouvre une enquête pour disparition inquiétante. Débutent les recherches. Un hélicoptère de la gendarmerie a été utilisé pour tenter de localiser le véhicule de Valentin. Les enquêteurs réussissent à retrouver le corps sans vie du jeune homme, le 3 août, dans un appartement du quartier Salengro à Montceau-les-Mines. Le corps était déjà en putréfaction.
Alors que les enquêteurs poursuivaient les investigations, ils reçoivent un appel téléphonique du Maroc, le 5 août. Au bout du fil, c’est Tarik Attar, le fils des locataires de l’appartement où le cadavre a été découvert. Cet homme, âgé d’une quarantaine d’années, avoue avoir tué Valentin Amrouche avant de prendre la fuite vers son pays d’origine.
Il rentre en France. Placé en garde à vue, il sera ensuite présenté au parquet de Chalon-sur-Saône lundi 7 août. Un juge d’instruction le met en examen pour meurtre. Le quadragénaire confie avoir porté des coups à la victime, mais "uniquement pour se défendre". Sauf que cet homme est connu des services de police pour avoir été condamné à plusieurs reprises pour des faits de violence.
Depuis août 2017, Tarik Attar est placé en détention provisoire. Son procès devant les assises de Saône-et-Loire, à Chalon-sur-Saône, s’ouvre ce lundi pour prendre fin jeudi 18 juin.