Ce procès a connu son épilogue jeudi 18 juin. L’avocate générale avait requis une peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une peine de sûreté de 18 ans, ainsi qu’une obligation de soins, car elle estimait qu’il avait assez de zones d’ombre dans ce dossier, rapporte franceinfo.
La veille, Olivier Forray, l’avocat de la défense a décrit la personnalité de son client. "C’est un homme qui est complètement déraciné à ce moment-là. Qui ne sait pas où il va vivre, qui ne sait pas ce qu’il doit vivre, qui ne sait pas comment il doit le vivre. C’est un homme qui n’est plus vraiment un homme, qui ne peut plus travailler, qui ne peut plus rien faire", assurait l’avocat de l’accusé.
Des arguments qui sont loin de convaincre les grands-parents et l’une des sœurs de Valentin Amrouche. "Il n’a pas à se retrancher derrière la maladie ou autre chose", martèle Girard Vandesbosh, le grand-père de la victime. À la barre, Tarik Attar maintient ses déclarations. Il reconnaît avoir porté des coups mortels à Valentin Amrouche mais sans jamais en avoir eu l’intention.
Selon les faits, une dispute avait éclaté entre Valentin Amrouche et Tarik Attar. À l’origine de cette dispute, une affaire de vol dont aurait été victime Amin, ami de Valentin et neveu de Tarik. Des coups ont été échangés, puis des coups de couteau, rappelle la même source. L’accusé part ensuite au Maroc avant de revenir en France où il sera placé en détention provisoire depuis août 2017.
Après quatre jours de procès aux assises de Saône-et-Loire, le verdict est tombé : l’accusé a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une peine de sûreté de 12 ans.