Depuis samedi 9 janvier 2021, Sidi El Haimer, un pro-Polisario, est le maire par intérim de la commune de Mantes-la-Jolie. Un élu qui avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « subornation de témoin », dans le cadre de l’affaire du marché du Val-Fourré et par ailleurs cité dans l’affaire de l’agression par des activistes du mouvement indépendantiste contre des manifestants, venus soutenir la marocanité du Sahara.
« Comme le prévoit la loi, j’assumerai très prochainement les fonctions de maire par intérim dès que j’en aurai reçu instruction de Monsieur le Préfet des Yvelines », indique Sidi El Haimer dans un communiqué. Son ambition, dira-t-il, c’est de servir les Mantais. Il compte sur Jean-Luc Santini et la quasi-totalité des élus du Groupe Mantes Unies pour relever ce nouveau challenge. « Ma première décision que je prendrai sera d’annuler l’arrêté signé par Raphaël Cognet, interdisant la distribution alimentaire sur le parvis de la Collégiale dont bénéficiaient les personnes précaires et sans domicile fixe de la ville », s’engage l’élu mantais.
À lire : Paris : des femmes marocaines portent plainte contre le Polisario
Mais Sidi El Haimer ne fait pas l’unanimité à cause d’une affaire du marché du Val-Fourré pour laquelle il avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « subornation de témoin » en mars 2021, rapportait Le Parisien. Le 28 novembre 2020, son nom avait été cité dans l’affaire de l’agression par des activistes du Polisario contre des manifestants, venus soutenir la marocanité du Sahara, Place de la République à Paris, le 28 novembre 2020. « Je suis scandalisé par les propos de Monsieur Cognet à mon encontre. Il bafoue la présomption d’innocence et installe la présomption de culpabilité », se désole l’élu.