Maroc : un ancien maire en prison
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Reconnu coupable par les juges de la Cour d’appel de Versailles dans le cadre d’une affaire de racket, l’ex-maire de Mantes-La-Jolie, Sidi El Haimer, une figure de proue du Polisario en région parisienne, condamné en janvier 2023, à une peine d’un an de prison avec sursis, voit sa peine s’alourdir.
Le verdict est tombé. Les juges de la cour d’appel de Versailles ont alourdi à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour subornation de témoins la peine de l’ex-maire de Mantes-La-Jolie, Sidi El Haimer impliqué dans l’affaire du marché du Val-Fourré. « La peine de prison est prévue à domicile avec le port d’un bracelet électronique, selon le compte rendu du jugement », rapporte Le Parisien. Les juges ont également prononcé une peine complémentaire d’inéligibilité de cinq ans à son encontre. Déçu, son avocat Alexandre Simonin qui s’attendait à une relaxe ou une remise de peine, entend se pourvoir en cassation. « Aujourd’hui, je ne comprends pas, je n’ai pas toutes les ficelles, confie-t-il. C’est une décision incompréhensible, surréaliste, dont on peut soupçonner la portée politique. Nous allons nous pourvoir en cassation. » La condamnation de son client n’étant pas définitive, Sidi El Haimer, maire par intérim de janvier à mai 2022, à la suite de la démission de Raphaël Cognet, ne portera pas de bracelet.
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L’ex-maire de Mantes-La-Jolie est accusé d’avoir exercé des « pressions » sur une commerçante du marché de Mantes-la-Jolie (Yvelines) qui voulait dénoncer le comportement des placiers. En mars 2021, il avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour « subornation de témoin », dans le cadre de cette affaire du marché du Val-Fourré. Il est soupçonné d’avoir eu un comportement « inapproprié » et d’avoir proféré des « menaces pour inciter les personnes qui se plaignaient de racket à retirer leur plainte », selon Maryvonne Caillibotte, procureur de la République de Versailles. Lors de son procès en première instance en novembre 2022, l’ex-élu avait rejeté les accusations. Il affirmait avoir joué son rôle de « médiateur » de tous les instants entre une commerçante et un placier.
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« Mon premier réflexe, c’est de contacter ce responsable pour voir quel est le problème. J’appelle le placier qui me dit que ces accusations sont fausses. J’essaie de régler le problème en direct et rapidement. Vous ne pouvez imaginer à quel point, au détriment de ma vie privée, je suis sollicité. Je reçois jusqu’à 100 appels par jour. Là, j’ai un dossier, je réagis et je passe à autre chose », avait-il expliqué.
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