Maroc : pourquoi le "poisson des pauvres" devient hors de prix
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À quelques jours du début du mois sacré de ramadan, les prix du poisson s’envolent au grand dam des consommateurs marocains. Préoccupé par la situation, le groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD) saisit le Conseil de la concurrence.
Les prix de la sardine dépassent 25 dirhams le kilogramme dans certains marchés populaires de la ville de Tétouan, alors que le prix variait entre 8 et 15 dirhams, a pu constater le journal Al3omk. S’agissant du prix du poisson “Chtone” (anchois), il est monté jusqu’à 40 dirhams le kilogramme, après avoir varié entre 18 et 30 dirhams ces derniers jours. En conséquence, cette flambée des prix a entraîné une baisse de la demande.
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Le président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Abdellah Bouanou, se dit préoccupé par cette situation. Il a donc envoyé une requête au président de la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, pour demander l’avis du Conseil de la concurrence sur la hausse des prix du poisson.
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« Les représentants des armateurs de la pêche maritime et les représentants des propriétaires de bateaux de pêche maritime, ainsi que la Confédération nationale des commerçants de poisson dans les ports et les marchés marocains, ont signé un accord pour augmenter le prix de référence de vente de sardine dans les centres de tri du poisson industriel, en raison des difficultés actuelles pour tous les acteurs et pour préserver la richesse halieutique, garantir la qualité du poisson industriel, et protéger l’intérêt du secteur et respecter la spécificité du métier », révèle-t-il. Une décision qui « peut affecter les prix des produits de la pêche maritime sur le marché national », fait remarquer Abdellah Bouanou.
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