
Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.
La chambre criminelle de Rabat a condamné lundi deux islamistes marocains à la prison à vie pour le meurtre d’une touriste française en juin 2003 à Agadir, dans le sud du Maroc, a constaté l’AFP.
Abdellah Boughmir et Ahmed Aberjki, tous deux membres de l’association fondamentaliste Al Imam Al Boukhari avaient agressé le 26 juin Françoise Guillet, une touriste française de 60 ans. Elle est morte des suites de ses blessures.
Ils avaient été arrêtés dans le cadre d’une large enquête déclenchée dans les milieux intégristes après les attentats-suicide du 16 mai à Casablanca.
Outre les deux peines à la perpétuité, la chambre criminelle de Rabat a prononcé deux peines de vingt ans, une de 15 ans et cinq peines de 5 ans à l’encontre de huit autres prévenus membres de la même association.
"Je n’avais pas l’intention de la tuer, j’avais juste besoin d’argent pour des médicaments pour ma mère" a déclaré Abdellah Boughmir à la cour.
Les prévenus étaient poursuivis notamment pour "constitution d’association de malfaiteurs, atteinte à l’intégrité physique d’une personne, collecte de fonds dans un but terroriste".
AFP
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