"Vous savez à quel point je suis Maghrébin, moi qui ai essayé et essaie d’aller de l’avant avec ce projet [le Grand Maghreb, NDLR]. Mais il est clair que des puissances sont déterminées à faire avorter ce projet", a déclaré l’ancien chef de l’État dans une interview accordée à Al Quds al-Arabi.
"Chaque fois que nous avons pu avancer et trouver une solution logique au problème sahraoui dans le cadre de l’autonomie au sein du Maroc et de l’Union d’un grand Maghreb, il s’est toujours trouvé des puissances pour perpétrer des frappes terroristes et pour tout faire échouer", a-t-il ajouté.
Pour l’ancien président tunisien, il est temps de mettre fin à cette situation. "Nous ne pouvons plus sacrifier l’avenir de 100 millions de Maghrébins pour 200 000 Sahraouis qui peuvent vivre dignement dans une union maghrébine et dans une autonomie au sein de l’’État Marocain", a martelé l’ancien chef de l’État. Pour lui, la seule solution valable est celle mise sur la table par le Maroc visant l’autonomie élargie dans le Sahara marocain.