Elle s’appelle « Illi », qui signifie ma fille en tamazight, mais son papa fait face depuis la mi-juin à l’administration marocaine qui refuse d’inscrire ce prénom sur le registre d’Etat civil, rapporte le site TelQuel.
L’agent administratif s’y oppose sous prétexte qu’il doit d’abord consulter la haute commission de l’Etat civil du ministère de l’Intérieur avant de donner son aval. L’affaire a été prise en charge par les associations amazighes qui viennent d’écrire au chef du gouvernement pour lui faire part de leur étonnement, d’autant plus que le Ministère de l’Intérieur avait promis il y a deux ans un peu plus de souplesse dans le choix des prénoms.
Mais cette souplesse ne voulait pas non plus dire une totale liberté. Comme le rappelle TelQuel, le choix du prénom amazigh devait également figurer dans une liste préétablie par le Ministère de l’Intérieur, une façon sans doute d’exercer un certain contrôle.