Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.
A- Une situation sociale précaire
Passé de 90 % en 1960 à 67 % en 1994 pour l’ensemble des Marocaines, l’analphabétisme féminin continue toujours de toucher 90 % de personnes à la campagne.
Ces femmes continuent aussi d’effectuer, dans la majorité des cas, un travail invisible et non-salarié qui aggrave leur dépendance économique.
Sur le plan médical, leur situation reste difficile : la mortalité des mères est de 220 pour 100 000 naissances, soit un cas de décès d’une femme toutes les six heures.
B- Le statut de la femme sur le plan juridique
La situation des femmes ne dépend pas seulement de la conjoncture. Elle est également liée à son statut juridique tel que défini par la Moudawana, le code du statut personnel.
C- Les mentalités et les traditions
Le système patriarcal confine la femme dans un rôle de mère et d’épouse et limite sa sphère d’action au domaine privé, le domaine public étant considéré comme l’espace privilégié de l’homme. L’image véhiculée par les medias et le livre scolaire continue d’entretenir cette perception. Il est très rare que soit renvoyée par les médias une image de femme faisant de la politique, occupant un siège d’élue, un poste de ministre ou exerçant à un poste de responsabilité.
D- Du double rôle des femmes
De plus en plus actives à l’extérieur du foyer, les femmes sont astreintes à une double journée de travail qui leur occasionne un lourd surmenage. Leur participation à la vie active ne leur vaut pas, à la différence des hommes, d’être déchargées des tâches familiales et rares sont celles qui jouissent d’une aide de leur conjoint en la matière.
Les femmes sont souvent astreintes à une double charge de travail en tant que femme au foyer et en tant que femme participant à la vie active !
E- La non-implication des femmes
Les valeurs requises chez la femme - modestie, discrétion, effacement, silence - opposées aux qualités requises chez un leader - font que les femmes s’excluent du champ politique.
Ayant intériorisé un certain nombre de valeurs - modestie, discrétion, douceur, effacement, silence - opposées aux qualités requises chez un leader, les femmes d’elles-mêmes ont tendance à s’exclure du champ politique. Ce qui est considéré comme une valeur positive chez l’homme - l’ambition par exemple -, prend très souvent une dimension négative quand il s’agit de la femme. La crainte d’être marginalisées par des choix qui risquent de les placer en dehors du canevas traditionnel fait que peu de femmes osent s’aventurer sur le terrain du politique, posé de tout temps comme la chasse gardée de l’homme.
La crainte d’être marginalisées par des choix qui risquent de les placer en dehors du canevas traditionnel fait que peu de femmes osent s’aventurer sur le terrain politique, chasse gardée de l’homme
Tenue à l’écart de ce champ par la mentalité ambiante et par la réalité des institutions existantes, les femmes ne se sentent pas concernées par la chose politique, quelle que soit la forme que celle-ci revêt. Déjà entachées par l’absence de crédibilité qui les caractérise, les élections les intéressent encore moins car elles ne sentent pas
que leurs préoccupations sont prises en compte.
Al Bayane
Ces articles devraient vous intéresser :