Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
Une Marocaine de 25 ans affirme avoir été violée par un agent de police dans un commissariat de Rabat. La jeune femme retenue en garde à vue dans le poste de police pour trahison conjugale, affirme avoir été agressée sexuellement par l’agent qui était de garde.
Une enquête a été ouverte par la police scientifique et des prélèvements ADN ont été effectués pour vérifier les propos de la présumée victime. D’après la jeune femme, le policier l’aurait obligée à avoir une relation sexuelle avec lui.
Plusieurs ONG de défense des droits humains soutiennent la jeune femme et l’affaire risque même d’être portée devant le Parlement.
Les activistes appellent les autorités de tutelle à consacrer des postes police dédiés à la détention de femmes, pour que ce genre d’actes ne se reproduise plus.
La femme poursuivie pour trahison conjugale a été relâchée sur du procureur général auprès du tribunal de première instance de Rabat. Le policier lui nie les faits qui lui sont reprochés, affirmant que cette femme a inventé cette histoire de toutes pièces pour détourner l’attention de l’affaire pour laquelle elle est accusée.
Des cas similaires s’étaient déjà produits au Maroc. Il y a quelques années, une domestique poursuivie pour vol, avait été torturée et violée par des policiers dans un commissariat de Fès.
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