Plus de 30 plaintes ont été enregistrées en France contre des responsables marocains principalement des domaines de la justice et de la police judiciaire, depuis les accusations portées contre Abdelatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain, en mars dernier.
Cette situation inquiète Rabat, d’autant plus que les responsables sécuritaires et judiciaires marocains, ne seront pas seulement exposés à des poursuites pour torture, mais également en raison de rapports qu’ils auront rédigés, et qui pourront se transformer en preuves contre eux à l’étranger, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.
D’après la même source, cette éventualité pourrait menacer la sécurité intérieure du Royaume, ce qui expliquerait la suspension par le Maroc de tous ses accords de coopération judiciaire avec la France.
L’une des plaintes visant un responsable marocain dans l’Hexagone, a été déposée par un homme impliqué dans une affaire de trafic de drogue. Le suspect s’est basé sur un rapport rédigé contre lui par les autorités marocaines, pour porter plainte contre tous ceux qui l’ont signé, du corps de la police et le procureur du Roi.