Perpignan : Le calvaire des étudiants marocains

21 novembre 2003 - 12h58 - Monde - Ecrit par :

Dur, dur, d’être étudiant en France surtout sans bourse ni mandat envoyé par les gentils papas. Nos compatriotes mettent parfois jusqu’à 6 ans pour préparer le DEA ou le DESS, obligés de travailler dans l’hôtellerie (la plonge), l’agriculture (vigues et fruits) et ne peuvent travailler que 20 heures par semaine.

A Perpignan, leur grande préoccupation reste le logement, n’ayant pas droit à la cité universitaire (étant non boursiers), ils se cotisent pour louer une chambre (200 à 300 euro) pour 2 et parfois 3 personnes et c’est dans ces conditions que nos futures têtes se débattent, survivent pour on ne sait quel avenir. C’est justement leur avenir qui les tourmente le plus.

Selon les statistiques 40 % de ces étudiants essayent, par tous les moyens légaux, de s’installer dans le pays d’accueil, (les grandes villes) et une partie minime revient au pays.

Al Bayane

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Etudiants - Education - Perpignan - Immigration

Aller plus loin

France : le Conseil constitutionnel rend justice aux étudiants étrangers

La décision très attendue des associations d’étudiants et des syndicats d’enseignants a été entérinée le vendredi 11 octobre avec le principe de la gratuité des études...

Ces articles devraient vous intéresser :

Des Marocains réduits à l’esclavage dans le Lot-et-Garonne

Vingt travailleurs marocains ont été exploités dans des conditions indignes par une agricultrice du Lot-et-Garonne. Attirés par la promesse d’un contrat de travail et d’une vie meilleure, ils ont déboursé 10 000 euros chacun pour rejoindre la France.

Des conditions strictes pour enseigner dans le privé au Maroc

Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation...

Expulsions de France : autrefois protégés, ils sont désormais visés

Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.

La chanteuse Mariem Hussein au cœur d’une nouvelle polémique

Des internautes marocains se sont indignés des propos de la chanteuse et actrice marocaine Mariem Hussein sur l’éducation sexuelle.

Les Marocains parmi les plus expulsés d’Europe

Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Écoles françaises au Maroc : polémique sur l’homosexualité

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.

Après le séisme, le défi éducatif du Maroc sous les tentes

Après le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre, les enfants marocains se rendent à l’école et reçoivent les cours sous des tentes. Certains ont du mal à s’adapter, tandis que d’autres tentent d’« oublier la tragédie ».

Maroc : des centres pour former les futurs mariés

Aawatif Hayar, la ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, a annoncé vendredi le lancement, sur l’ensemble du territoire du royaume, de 120 centres « Jisr » dédiés à la formation des futurs mariés sur la gestion de la...