« Le Maroc n’a jamais fait appel à la société NSO et n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus », a martelé l’avocat, confirmant ce que les autorités à Rabat ont toujours déclaré depuis le début de cette affaire. Pour Me Baratelli, les deux ONG au cœur de ces propos diffamatoires ont « dix jours, selon la loi 1881 sur la liberté de presse, pour fournir les preuves qu’elles ont ou qu’elles n’ont pas ». « La justice française est saisie. Un compte à rebours judiciaire vient de commencer », a-t-il déclaré sur BFM TV.
Il a affirmé que le Maroc n’a rien à voir dans cette affaire et que son rôle à lui consistera à « contrecarrer ces rumeurs qui sont totalement infondées ». Il ne comprend pas que des Organisations internationales aient pu inventer pareilles choses dans le seul but de saboter les relations de bon voisinage que le Maroc entretient avec certains pays dont la France. « C’est ubuesque d’imaginer que le Maroc ait pu placer sur écoute ou entendre ou infecter un téléphone comme celui du chef de l’État français », déclaré Olivier Baratelli avant d’alerter les médias sur la propagation de rumeurs infondées qui ne sont basées ni sur « des preuves », ni sur « des éléments tangibles », rapporte BFM TV.
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C’est pour cette raison que « le Maroc, son gouvernement, via son ambassadeur en France Chakib Benmoussa, m’ont demandé d’entamer deux procédures pénales lourdes contre ceux qui sont à la source de ces rumeurs », à savoir Amnesty International et Forbidden Stories, devant le tribunal correctionnel de Paris. Deux ans déjà que le Maroc demande à Amnesty International de fournir les preuves de ce qu’elle avance sans succès.
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Avec les proportions inquiétantes que prennent ces rumeurs, le royaume du Maroc « entend ne pas laisser impunis les multiples mensonges et les fake news propagés ces derniers jours ». Une première audience procédurale est prévue le 8 octobre, a annoncé l’avocat mandaté par le Maroc.