
Pegasus : le Maroc joue la carte de la fermeté
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Le Maroc est victime d’une campagne médiatique visant à ternir son image. C’est ce qu’a déclaré le président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat français, Christian Cambon, après que le royaume a été accusé d’avoir infiltré les téléphones de personnalités publiques marocaines et étrangères, dont de hauts responsables français, via le logiciel espion Pegasus.
Le Maroc fait l’objet de « campagnes de presse de dénigrement », a affirmé Cambon, précisant que cette action vise à ternir l’image du royaume et à le « déstabiliser » et défiant « les instigateurs » d’apporter les preuves de leurs très graves accusations.
Pour le sénateur, le Maroc, victime d’un « acharnement très ciblé », est un îlot de tolérance et de réussite au milieu de pays voisins plutôt jaloux qui « ne font l’objet d’aucune critique, ni sur le front des droits, ni sur le front du développement économique ». Cambon mentionne également « la décision américaine sur la souveraineté du Maroc sur son Sahara » qui lui vaut par ailleurs, beaucoup d’inimitié.
« Si j’additionne les tensions avec l’Allemagne, avec l’Espagne, [et] maintenant cette affaire d’écoutes, les différents éléments laissent à croire que des gens agissent pour déstabiliser le pays », a-t-il décrypté, réaffirmant au Maroc la « solidarité » de son groupe, et souhaitant que « toutes ces affaires cessent ».
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