L’homme en question s’appelle Omar Senhaji, étudiant à Fès et membre du PJD, rapporte le journal Al Akhbar. Dans un message, il écrit : « Ceux qui écrivent des futilités et croient que cela les distinguera au sein de la société et leur procurera de l’estime, méritent d’être tués sans pitié. Et que leurs têtes soient séparées de leurs corps et exhibées sur la place publique pour que cela serve de leçon et terrorise tous ceux qui penseront à faire de même ».
Devant le caractère dangereux de ses propos et surtout la peur d’avoir affaire à la justice, l’étudiant a supprimé rapidement son message avant d’en publier un autre pour s’expliquer. Il a affirmé, toujours d’après le journal, avoir été mis en garde par ses amis sur l’extrême gravité de ses propos et explique avoir voulu faire de l’humour en s’inspirant du message publié par un Egyptien en 2014.
Ce genre de propos sont sévèrement punis par le code pénal marocain. Selon l’article 218-2, « Est puni d’un emprisonnement de 2 à 6 ans et d’une amende de 10.000 à 200.000 dirhams, quiconque fait l’apologie d’actes constituant des infractions de terrorisme, par les discours, cris ou menaces proférés dans les lieux ou les réunions publics ou par des écrits, des imprimés vendus, distribués ou mis en vente ou exposés dans les lieux ou réunions publics soit par des affiches exposées au regard du public par les différents moyens d’information audio-visuels et électroniques. »