
Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
L’association Lalla Salma de lutte contre le cancer jette les bases d’un nouveau partenariat. En effet, les responsables de l’association marocaine ont rencontré, mardi 1er avril à Rabat, leurs homologues de la Fondation InnaBioSanté du Cancéropôle de Toulouse. A l’issue de ce premier rendez-vous, les deux parties ont tracé les grandes lignes de leur futur projet de coopération. Les besoins ont été identifiés et les grands thèmes de ce futur partenariat fixés.
Le 1er thème porte sur une aide à la mise en œuvre d’un plan cancer Maroc. « La situation au Maroc doit être adaptée et la Fondation InnaBioSanté se propose d’apporter son assistance dans ce sens », indique Jean-Louis Ségura, directeur de la Fondation InnaBioSanté
Le second thème concerne le transfert de technologie et de savoir-faire. Il va se traduire par le développement d’un volet portant sur l’oncologie médicale et un autre sur la formation du personnel paramédical. « Sera également prévue une formation des physiciens en radiologie qui manquent sérieusement au Maroc », ajoute Ségura.
Le 3e thème a trait à la double expertise qui va consister à faire contrôler et valider des diagnostiques de cancer faits au Maroc par des équipes en France. Objectif : instaurer un échange d’expertise permanent entre cancérologues français et marocains. Un volet recherche sera également mis en place pour répondre aux attentes des chercheurs marocains dans le domaine du cancer.
Le dernier thème porte sur le partenariat public/privé qui est une spécialité du Cancéropôle de Toulouse. « Cette expertise intéresse le Maroc, dans la mesure où elle constitue une nouvelle approche gestionnaire », indique My Tahar Alaoui, président du conseil scientifique de l’Association Lalla Salma.
Une commission mixte franco-marocaine va être créée. Elle aura pour mission de mettre en œuvre chacun des thèmes du futur partenariat. Ce futur partenariat est le fruit d’une coopération entre l’association marocaine et des partenaires français, en particulier l’Institut national du cancer (INCA). « Le choix est tombé sur le Cancéropôle de Toulouse qui devra répondre aux besoins de notre association. Il constitue un modèle à étudier mais surtout à adapter à notre niveau », explique enfin Alaoui.
Source : L’Economiste - Saad Souleymane Bouhmadi
Ces articles devraient vous intéresser :