Lors du match opposant l’Algérie au Liberia pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le commentateur sportif algérien Hafid Derradji a ravivé les tensions concernant l’origine du zellige et suscité la colère des Marocains.
L’Oréal et l’Unesco s’allient pour promouvoir la femme engagée dans la recherche scientifique. Ils annoncent, à cet effet, le lancement de la 2e édition du programme national « pour les femmes et la science » qui octroie des bourses de 30.000 DH chaque année à des étudiantes en master. Ce programme qui, pour sa 1re édition, a concerné seulement 7 universités, sera élargi à l’ensemble des universités du pays.
Les étudiantes pourront retirer un dossier de candidature à partir de septembre prochain. Les bourses sont destinées aux jeunes scientifiques inscrites en master recherche en biologie, qui veulent poursuivre leurs études et ont besoin d’une aide financière pour y parvenir. Elles permettront aux 5 gagnantes de financer aussi leur laboratoire de recherche.
Les projets de recherche des boursières sont soumis au comité de sélection des bourses par les commissions nationales pour l’Unesco à Rabat, puis soumis à un jury international sur dossier. Les travaux sélectionnés portent souvent sur des sujets ayant des perspectives d’application sur les besoins de la population locale ou étudient des thèmes originaux, par exemple la caractérisation d’un gel de poisson-chat aux propriétés cicatrisantes ou l’étude par IRM des interactions entre différentes zones du cerveau chez les patients sains et déprimés.
Cette action vient en complément des programmes internationaux existant depuis 2000. Chaque année, des prix ou des bourses sont offerts à des femmes, à 2 autres niveaux : le premier récompense 5 femmes scientifiques d’excellence, chacune recevant 100.000 dollars. Le second programme de bourses internationales veut encourager les jeunes femmes scientifiques en doctorat ou post-doctorat. Ces bourses de 40.000 DH leur permettront de mener leurs travaux à l’étranger dans les meilleurs laboratoires du monde. Parmi les gagnantes cette année, Hakima Amjres, une Marocaine de 26 ans, qui prépare une thèse en biotechnologie à l’Université Abdel Malek Essaâdi de Tétouan.
Source : L’Economiste - Jihane Kabbaj
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