Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
L’Office National de l’Eau Potable (ONEP) et la Banque africaine pour le développement ont conclu ce jeudi un contrat de prêt pour une valeur approximative de 2,3 milliards de dirhams. Ce montant servira au renforcement et la sécurisation des infrastructures d’eau potable des villes situées sur l’axe Rabat-Casablanca.
Un deuxième financement de 1,83 milliards dirhams qui fait l’objet de deux contrats paraphés jeudi a été accordé par la BAD au Maroc.
Le premier contrat concerne le financement d’un projet d’adductions régionales d’alimentation en eau potable pour une valeur de 1,7 milliards de dirhams. Ce projet profitera aux 750.000 habitants des régions de Nador/Driouch, Safi, Youssoufia, Sidi Bennour et Errachidia. Le deuxième contrat, d’une valeur de 363 millions de DH sera consacré au projet d’assainissement de l’Oum Er Rbia.
L’ONEP connait régulièrement des problèmes de coupure d’eau dans les grandes villes du Royaume. Le dernier exemple en date est survenu ce mois-ci à Tanger. En raison, selon l’ONEP, la hausse soudaine des besoins en eau potable au cours de l’été dans cette ville.
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