La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.
Transparency Maroc a annoncé mardi la création d’un Observatoire de la corruption et une unité juridique pour aider les victimes de ce fléau.
"L’objectif de l’Observatoire national de la corruption et du développement de la transparence au Maroc est de collecter, traiter et promouvoir l’information sur la corruption, la gouvernance et la transparence", indique cette organisation non gouvernementale.
L’Observatoire formulera des propositions argumentées aux pouvoirs publics en matière de lutte contre la corruption et mettra aussi en place une cellule de soutien et de conseil juridique aux victimes de ce fléau. Cet organisme sera financé en partie par les Pays-Bas.
Transparency Maroc a appelé à une réforme de la Constitution et du mode de scrutin après les législatives de septembre, tirant les leçons du fort taux d’abstention, de la fragmentation du Parlement et des inégalités entre les circonscriptions.
Le Maroc était passé de la 79e à la 72e place dans le classement de 2007 de Transparency International basé sur l’indice de perception de la corruption.
Selon une enquête réalisée en 2006 par Transparency Maroc, 60% des chefs de famille affirment avoir eu recours à la corruption. Le Maroc a ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption et le gouvernement envisage de mettre sur pied une agence nationale de lutte contre ce phénomène.
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