L’affaire du Dr Hassan Tazi, célèbre chirurgien casablancais, placé en détention provisoire à la prison d’Oukacha pour traite d’êtres humains et abus de faiblesse, n’a pas fini de livrer ses secrets.
Zineb B., classée deuxième dans le rang des responsabilités pénales dans cette affaire, est une intermédiaire, recrutée pour ses capacités à convaincre et à collecter les dons, fait savoir Al Ahdath al Maghribia. Les responsables de la clinique du docteur Hassan Tazi ont fait sa connaissance en 2016. À l’époque, elle avait récolté d’importants dons pour la réalisation d’une opération pour Aya, une enfant atteinte d’obésité chronique. Elle a aussi réussi à collecter des dons pour d’autres patients pris en charge par la clinique.
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La grande capacité de persuasion de Zineb a fini par séduire l’épouse du docteur Tazi. Celle-ci entre en contact avec elle et lui propose d’intensifier ses actions en contrepartie d’une commission prélevée sur les dons collectés, jusqu’à 20 % du montant du don.
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Zineb B. a ainsi pu convaincre des hommes d’affaires, des artistes et d’autres personnalités publiques, à faire des dons en leur montrant des vidéos de patients qui bénéficieraient de ces dons. Elle a reconnu que ces personnalités ont fait des dons d’une somme d’argent allant de 100 000 à 200 000 dirhams pour la prise en charge d’enfants malades. Tout marchait comme sur des roulettes, jusqu’au jour où cette affaire a éclaté suite à une plainte déposée par un des donateurs.