En l’absence d’une stratégie et une communication claire, le gouvernement a choisi la fermeture du soir, surtout que le ministère de la Santé signale que « l’ensemble des indicateurs épidémiologiques confirme l’entrée du Maroc dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, avec un pic attendu dans les tout prochains jours ». Cette décision des autorités marocaines intervient alors que le ciel de l’économie nationale semblait s’éclaircir, constate maroc-diplomatique.
Hélas ! Les efforts de relance enregistrée au lendemain de la réouverture des frontières seront une fois encore plombés par le confinement partiel qui se dessine, préviennent les spécialistes, rappelant que pour enrayer cette flambée de contaminations, un couvre-feu nocturne élargi à 5h a été décrété avec des restrictions de déplacements vers et depuis trois grandes villes depuis le 3 août.
Les autorités ont également décidé de restreindre les déplacements vers et depuis la mégapole Casablanca, ainsi que vers et depuis les deux grandes villes touristiques Marrakech et Agadir, rappelle la même source.
Conséquence, de nombreux emplois seront encore secoués surtout dans le secteur informel, qui embauche des millions de travailleurs marocains, notamment dans l’agriculture, la restauration, le commerce ou le tourisme, secteurs clés frappés de plein fouet par la pandémie.
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Dans les cafés à Rabat et dans d’autres zones fortement touchées par la pandémie, les chaises ont été interdites par les autorités. Une décision qui mettra à coup sûr à genoux l’économie locale et par ricochet, la nationale, se désolent-ils.