Le capital de la compagnie sera en majorité détenue par BMCE, indique le site l’économiste, conjointement avec un armateur grec. Une convention dans ce sens sera signée très prochainement avec le ministère du Transport et de l’équipement qui sont en discussions depuis au moins trois ans.
Pourquoi tant de retard ? simplement un cahier des charges très contraignant, répond le journal car il fallait réunir toutes les chances de succès dans un secteur très concurrentiel notamment face à des armateurs espagnols déjà bien rodés.
La qualité est le maître-mot de cette nouvelle compagnie. Ainsi, neuf bateaux neufs seront acquis par la nouvelle entité avec une capacité minimale de 1000 passagers et entre 200 et 400 places de voitures. Elle devra couvrir 7 lignes « parmi les destinations les plus fréquentées ».
Autre petite originalité : Non seulement les bateaux devront porter des noms marocains, mais en plus leur personnel sera exclusivement originaire du royaume. La nouvelle compagnie s’est également engagée à recruter une partie des effectifs des compagnies liquidées.