Inde : un sikh et son fils sauvent environ 100 musulmans d’un massacre
Alors que la violence communautaire était imminente au quartier à dominance hindoue de Gokalpuri, dans le Nord-Est de Delhi, Mohinder Singh et son fils, Inderjit, ont volé au...
Un centre de détention construit spécialement devrait accueillir, dès le 20 décembre 2019, deux millions d’indiens déchus de leur nationalité dont la plupart sont musulmans.
Des volontaires indiens de l’État d’Assam se sont engagés dans un combat pour les aider à échapper à ces camps de détention. "Dimanche a été un jour de panique dans plusieurs endroits de l’Assam. Des gens ont vendu des vaches, des chèvres et des bijoux pour louer des véhicules et se rendre aux tribunaux dans des villes situées à 300-400 kilomètres de là. Or, le coût du transport a augmenté à cause de la demande pour se rendre dans les tribunaux" témoigne le journaliste Abhishek Saha.
En 2015, le BJP, parti hindou au pouvoir en Inde, a annoncé son intention de modifier les règles de ce registre d’état civil. Ce qui devait exclure de la nationalité, tous ceux qui ne pourraient pas prouver que leur famille vivait dans l’Assam avant la création du Bangladesh, en 1971.
Certains ont fait appel et de nouvelles décisions interviendront en décembre prochain. Pour certains analystes indiens, cette décision est une façon de viser la minorité musulmane d’Inde et d’attiser le sentiment antimusulman dans le pays.
Le registre des Indiens a été créé en 1951 pour déterminer quels habitants de l’État de Assam, fraîchement créé, pouvaient prétendre à la nationalité indienne.
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